Comme se brûlent les ailes les papillons
Ce livre, à l'écriture vive et imagée, nous entraîne sur les pas d'une famille de paysans colombiens de la cordillère des Andes.
À travers des personnages ordinaires, nous découvrons une nature sauvage qui ruine souvent les efforts des hommes en forgeant leur caractère. Ces cultivateurs, aux manières taillées à la machette, imposent leur loi par la force à des femmes soumises qui étrangement sont pourtant reines chez elles. Contradiction de ces pays où le machisme est toujours très vivace et où la femme n'est respectée que si elle reste dans son rôle silencieux de mère au foyer.
Ce roman nous fait aussi découvrir les différentes guérillas dont sont victimes les paysans, nous faisant voir sous un jour nouveau ces mouvements qui prétendent libérer le peuple et qui représentent pour ce dernier une source de violence et de malheurs obsédante.
La deuxième partie de « Comme se brûlent les ailes les papillons » nous entraîne à la suite de ces voyageurs clandestins qui fuient vers l'Europe dans l'espoir d’y vivre des jours meilleurs. Choc des cultures entre ces hommes frustres, mais maîtres chez eux et nos pays où les lois sociales et l'égalité entre les femmes et les hommes bouleversent leurs convictions.
Le héros du roman découvrira, à ses dépens, que dans nos régions le pouvoir de l'argent a remplacé celui de la force brute.
« Comme se brûlent les ailes les papillons », un roman qui nous fait voyager vite et loin à la découverte de ces gens qui peuplent ces contrées dont les images alimentent notre inconscient collectif, peuplé par les sommets de la cordillère des Andes et par ces guérillas luttant jusqu'à la mort...
11 septembre 2001,
la théorie du complot en question
Chaque fois qu'un événement majeur frappe l'humanité, il réveille dans l'inconscient collectif des craintes réelles ou irraisonnées, nous suggérant parfois d’attribuer leur cause à des forces obscures.
Cette réaction « naturelle » issue de notre cerveau animal rappelle la réaction des premiers hommes qui, dès qu’une catastrophe survenait, invoquaient des êtres démoniaques ou la colère des dieux.
Plus le mal semblera imprévisible et invincible, plus nous accuserons ce ou ceux que nous craignons et qui nous hantent, nous replongeant dans les peurs de notre enfance, ces peurs qui nous forçaient à nous blottir, sanglotants et tremblants, entre les bras protecteurs de nos parents.
Les pouvoirs politiques, quels qu'ils soient, ont vite compris le parti qu'ils pouvaient tirer de ces craintes impulsives. Depuis longtemps ce sont eux qui nous soufflent des noms comme : « les forces du mal », « les puissances de l'argent », « la cinquième colonne »... démons instrumentalisés, insaisissables et tout-puissants excusant tous les drames et justifiant l'autorité oppressive de ceux qui nous dirigent.
Les attentats du 11 septembre 2001 n'échappent pas à la règle et face à l'ampleur et à la violence de cet acte terroriste, nombreux sont ceux qui n'ont pu accepter l'effroyable réalité. Rapidement, des thèses sont nées pour tenter d'expliquer les événements en prenant comme point d'appui les craintes collectives. Ces thèses de complot qui perdurent après plus d'une décennie sont-elles avérées, mais surtout, quels intérêts servent-elles ? Ceux d'un mouvement populaire réclamant toute la vérité, ceux d'un groupe islamiste en lutte contre Al-Quaïda ou bien directement le gouvernement américain ?
C'est ce que tente de déterminer « 11 septembre 2001, la théorie du complot en question » en se basant sur les mêmes éléments utilisés par ceux qui soutiennent la théorie du complot et en replaçant certains éléments dans leur contexte historique.
À la poursuite de Nadja
« À la poursuite de Nadja » est un récit envoûtant où la poésie le dispute à la philosophie qui nous fait plonger dans le quotidien du personnage principal, un homme ordinaire écrasé par le poids de ses actes.
Poussé vers la déchirure par le chagrin amoureux et sa quête de l'amour éternel, le héros et son auteur vont se scindés, devenir les deux faces d'un même personnage, conscient et inconscient que tout oppose, chacun croyant être celui qui vit dans la réalité.
Présenté comme un dialogue entre un homme prisonnier de la réalité et l'écrivain qui règne en maître absolu sur les régions et sur les êtres décrits par sa plume, ce récit est adapté à notre époque où la réalité virtuelle devient omniprésente au point de nous façonner.
Dans ce récit surréaliste où le conscient reste poussé par l'inconscient vers l'éternel féminin, source de vie, nous retrouvons les archétypes décrits par Karl Gustave Jung et mis en scènes par l'écrivain de langue flamande Hubert Lampo, rattaché au courant du réalisme magique et du surréalisme de l'école belge dans son roman « De prins van Magonia ».
Ce récit ne cache pas non plus son rattachement à l’œuvre d'André Breton même si ici l'image féminine instigatrice de tout mouvement ne s'appelle pas « Nadja », mais « Candy », en référence au roman « Le bruit et la fureur » de l'écrivain américain William Faulkner qui mit en scène avec talent l'éternel et impossible dialogue entre conscient et inconscient.
« À la poursuite de Nadja » peut se lire comme une œuvre philosophique où se débattent les miasmes humains ou se déguster comme un recueil de poésie puisque l'auteur a pris soin de polir ses textes pour leur assurer une musicalité qui plaira aux amateurs de ce genre littéraire.
À Demi-mot
Le poète utilise toutes les ressources de la langue pour envoûter le lecteur. Il choisit minutieusement chaque mot pour tracer le chemin du voyage et son travail d'écriture est entièrement tourné vers le destinataire afin d'atteindre sa conscience et d'éveiller sa sensibilité.
Ainsi, la connotation est considérée de nos jours comme la marque première de ce genre littéraire. Pourtant, à ses origines, la poésie était également narrative et les exploits de ses héros se déclamaient en vers et en alexandrins.
Dans « À Demi-mot », l'écriture renoue avec le style narratif de la poésie sans pour autant dédaigner la modernité qu'elle embrasse de par les thèmes qu'elle aborde et l'utilisation de vers libres ou de prose rythmée.
« À Demi-mot » est une longue histoire qui peut s'aborder comme on ouvre un album musical pour se laisser mener, au fil des pages, par les variations littéraires de l'auteur. Un recueil qui en surprendra plus d'un par la profusion de rythmes distincts associant phénomène sonore et prosodie à de courtes histoires à forte connotation culturelle.
Tir à blanc
Le monde virtuel n'est-il qu'illusion ou bien le reflet d'une réalité encore plus illusoire ?
À travers cette farce érotique, nous découvrons l'univers intime d'un couple d'amis qui se sont perdus de vue à l'adolescence et qui se retrouvent des années plus tard grâce aux réseaux sociaux.
La nostalgie aidant, un des deux héros, homme divorcé en manque d'affection, fantasme sur ses anciennes amourettes d'enfance qu'il voudrait retrouver ?
Bien qu'érotique, cette histoire n'est jamais vulgaire - même si certaines scènes sont très précises - et elle se lit facilement, simplement...
Une histoire courte qui devrait plaire à ceux qui veulent découvrir la littérature érotique en commençant par un récit assez soft. Le lien avec les réseaux sociaux devrait attirer un public de jeunes adultes.
Ces choses que l'on oublie
Sans jamais privilégier la forme par rapport au fond, l'auteur nous propose un recueil de textes en vers classiques, libres ou bien en prose qui tous sont comme de mini nouvelles nous faisant plonger dans une autre réalité où amour, violence et passion sont les véritables acteurs d'une histoire où l'homme n'est qu'un spectateur malmené.
Le choix des mots et la prosodie nous emmènent comme une symphonie en des lieux que bien peu ont visités.
Comme pour la plupart des poètes modernes, la thématique de Luc Delvaux s'inspire du quotidien et des grandes questions de société.
Le choix des mots et la prosodie nous emmènent comme une symphonie en des lieux que bien peu ont visités.
Comme pour la plupart des poètes modernes, la thématique de Luc Delvaux s'inspire du quotidien et des grandes questions de société.
La Manif pour qui ?
La Manif pour tous, mais dont on a exclu l’amour.
Derrière les slogans, il y a des vies, des histoires,
des romances et des drames.
Pourquoi vouloir tout limiter à une histoire de genre ?
« La Manif pour qui ? », un roman qui nous conte
l’histoire de gens qui vivent en écoutant leur cœur
et suivent leurs désirs où qu’il les entraîne.
Derrière les slogans, il y a des vies, des histoires,
des romances et des drames.
Pourquoi vouloir tout limiter à une histoire de genre ?
« La Manif pour qui ? », un roman qui nous conte
l’histoire de gens qui vivent en écoutant leur cœur
et suivent leurs désirs où qu’il les entraîne.
Malédiction au Paradis
Un écrivain français résidant en Colombie cherche l'inspiration. Il doit se renouveler parce que son lectorat qui n'était déjà pas bien important se réduit encore et sa place dans les rayons des librairies ne sera peut-être bientôt plus assurée.
À l'occasion d'un devoir que sa fille doit préparer pour le collège, il découvre l'auteur colombien Jorge Isaacs, un écrivain emblématique de la culture sud-américaine bien qu'il n'ait écrit qu'un seul roman : « María ».
Alors qu'il va faire les courses avec sa fille, un mendiant lui offre un stylo et de l'encre. Ce vagabond donne à sa fille un vieux roman illustré, c'est « María » dont il prétend que les illustrations ont été effectuées par Jorge Isaacs lui-même.
À partir de ce moment-là, l'écrivain français et sa fille sont comme envoûtés. Chaque fois que l'écrivain veut essayer le stylo, il n'arrive qu'à écrire le mot « María ». Et lorsque Catherine ouvre le vieux livre, elle découvre que le portrait de María dessiné par Jorge Isaacs est son portrait.
Quelques jours plus tard, Catherine part avec sa classe visiter le musée qui se trouve dans l'hacienda « El Paraiso ». Cette hacienda est la maison d'enfance de l'écrivain colombien et lui a servi de décor pour son unique roman. Dès qu'elle pénètre dans le musée, Catherine rencontre un étrange personnage. Il se prénomme Efraín et prétend être le héros du livre de Jorge Isaacs. Il affirme qu'il s’est échappé de l’oeuvre pour retrouver María dont il est éperdument amoureux et qui meurt à la fin du roman.
Consultez : http://www.lulu.com/shop/luc-delvaux/mal%C3%A9diction-au-paradis/paperback/product-23275553.html
Rivière inactinique
De tout temps, on a parlé des mondes parallèles, on a même supposé que la terre était creuse, abritant en son sein une autre population.
Lorsqu'un lycéen croit découvrir l'entrée d'un de ces mondes, l'aventure peut commencer.
Lorsqu'un lycéen croit découvrir l'entrée d'un de ces mondes, l'aventure peut commencer.